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Le mystère de notre desenchantement national
La nation s'est trouvée en deuil à quelques jours d'intervalles, puisqu'il a plu de rappeler à Dieu Jean d'ORMESSON, l'académicien le plus populaire de France et Johny HALLIDAY, la star rock de la scène. Ce fut une semaine où l'émotion fut suscitée, venant rappeler la ferveur de certaines de nos années. Or, susciter l'émotion par la ferveur ne rassemble pas un pays, encore moins une nation. De jolies plumes d'ailleurs n'ont pas manqué d'opposer le monde de Saint Fargeau et celui de la fête de Saint Barth. C'était oublié un peu vite que les deux héros des temps modernes avaient leur table à la Closerie des Lilas et que tous deux partirent vers l'au delà accompagné d'une messe de funérailles. A chacun son homélie, c'est peut être encore cela le fil conducteur, qui nous rassemble, croyant ou agnostique.
Un appel à être utile à la Nation, par la voix de voeux solennels, ne peut prendre racine sur cette éclipse de rassemblement, quand quelques heures suivantes, on affiche des chiffres en hausse avec 1031 voitures incendiées et 510 personnes interpellées la nuit du réveillon et que quelques jours suivants des élus de la République française aux suffrages universels revendiquent leur non participation à un hommage du Président de la République à la mémoire de Claude Erignac, Préfet, assassiné, il y a déjà 20 ans, et encore savoir que la France va encore perdre une place au classement des puissances économiques en 2018.
Le mystère du désenchantement national est bien là, peut-être que 2018 apportera ce que la tempête Carmen a apporté dans les vagues de l'Atlantique : la force et la lumière.
Souhaitons-nous le.
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