Le premier salon de la séparation et du veuvage
Le week-end des 7 et 8 novembre s’est tenu Espace Champerret à Paris, le 1er salon de la séparation et du veuvage. Fallait-il faire de ce thème un salon ? Aucune retombée médiatique sur la fréquentation et la teneur des thèmes abordés pour beaucoup de publicités en amont de l’évènement.
La séparation rentre dans les mœurs. Ne jugeons pas toutefois celles et ceux qui ne peuvent pas faire autrement. Mais pourquoi à coups médiatiques faire vaciller les fondations de la cellule familiale, à l’heure où elle devient le geste des 1er secours en temps de crise. On aurait aimé aussi entendre les spécialistes évoquer l’intérêt de l’enfant qui passe d’une vie en couple conjugal au couple parental.
Il est étrange aussi que les élus ne se soient pas manifestés pour défendre la famille, vraisemblablement trop occupés à défendre leur territoire ou la sauvegarde du versement de la Taxe Professionnelle. Pourtant sur le dictionnaire, on y lit que « la famille est à la fois une institution sociale, juridique et économique. La famille est aussi dotée de la personnalité juridique et crée entre ses membres une obligation juridique de solidarité morale et matérielle, censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif »
A croire que les élus municipaux aient oublié qu’ils célébraient des mariages et remettaient un livret de famille à l’issue de la célébration.