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Anne PERRIN-LOUVRIER

La question de la fidélité

8 Septembre 2010 , Rédigé par Anne PERRIN-LOUVRIER Publié dans #Politique

La déchéance de la nationalité n’a pas été étendue aux coupables de «polygamie de fait». En tant que Femme, je m’insurge. Mais à tout bien réfléchir, les gènes de nos hommes politiques devaient conduire à cette décision. On s’en étonne. Mais réfléchissons bien. Comme nos hommes politiques peuvent-ils sanctionner l’infidélité ? Puisque la fidélité est le contraire de la séduction et le contraire de la trahison. L’acte d’infidélité est aujourd’hui inhérent à l’action politique.

 

Suivre le fil d’Ariane ou attendre comme Pénélope le retour « du juste » c’est accepter une relation qui oscille entre soi et l’autre.

 

«Il n’est pas de fidélité sans échange (cf Collection AUTREMENT – La Fidélité). La fidélité suppose deux individus, mais aussi un individu et une société ou une institution. L’échange c’est le parcours d’obstacles avec un but à atteindre et un lien, le lien à l’amour, au divin ou à l’histoire ».

 

Il est bien loin le temps politique où croire à son engagement, c’était respecter l’autre et son équipe, sans trahir, ni séduire.

 

Il est dommage que seule Marine Le Pen se soit insurgée contre cette décision, mais c’est aussi une femme.

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