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La candidature centriste est celle d’un équilibriste
Comme un équilibriste marchant sur son fil, le candidat du Centre à la Présidentielle de 2012 a dû a mal à suivre son chemin. D’un côté, force est de reconnaître comme l’a déclaré Jean-François Copé dimanche dernier «A l’UMP, que l’on soit gaulliste, libéral, centriste ou radical, on a sa place pour discuter et même critiquer ». Alors animer une campagne par un antisarkosysme primaire n’est pas d’actualité. D’un autre côté, suivre la Confédération des Centres, sans l’Alliance centriste de Jean-Arthuis et le modem de François BAYROU, cela revient à utiliser le Premier Tour comme une négociation de postes au Gouvernement. Or, il ne faudrait pas oublier que les français en ont assez de ces candidatures d’opportunité, qui font une partie des voix du Front National.
Aujourd’hui, il n’existe qu’un vrai symbole du rassemblement centriste, c’est celui constitué par le Groupe de l’Union Centriste au Sénat, où siègent côte à côte les élus du MODEM, de l’Alliance Centriste, et du Nouveau Centre. Ce n’est pas par hasard, si dans les débats parlementaires, selon la formule consacrée, on s’en remet à la sagesse de la Haute Assemblée. A déplorer toutefois l’attitude d’élus du Nouveau Centre qui s’engageront contre les sortants de ce groupe sénatorial.
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