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L’abstention victime d’un obscurantisme débat
Les prochaines élections régionales devraient être marquées par une faible participation. Les débats ne passionnent pas. On ne retient que le débat sur la candidate voilée sur une liste du NPA et les frictions avec Monsieur Frêche. La défection électorale au regard d’un niveau d’instruction de la population en augmentation et donc d’une meilleure connaissance du niveau d’informations marque sans contestation le creuset entre les élus et les électeurs. Un récent sondage de décembre 2009 indiquait par ailleurs que 69 % (plus des 2/3 des français ! ) ne font plus confiance ni à la Droite, ni à la Gauche.
L’abstention est donc bien une forme de participation politique. A ce titre, je rejoins l’analyse d’Anne MUXEL, Directrice de recherche au CEVIPOF, qui interrogée dans les colonnes du FIGARO déclarait «Présentée comme une réponse politique, l’abstention appartient à la panoplie démocratique des intermittents du vote».
Pour bâtir un programme les têtes de liste en présences ont sondé des électeurs potentiels. Je crois qu’il aurait fallu interroger ceux qui ne se rendent plus aux urnes et analyser les raisons de leur défection, pour bâtir un programme répondant aux réelles attentes et choisir les bons candidats qui devraient figurer sur la liste.
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